J’ai bataillé de longues années avec mon poids. Jamais assez mince et très souvent au régime. J’en ai testé plein des régimes. Et je dois dire qu’ils marchaient car je suis plutôt disciplinée et volontaire. Donc quand je décidais que j’allais faire descendre mon poids, il descendait. Mais bien sûr au bout d’un certain temps, mon attention se relâchait et je m’autorisais des écarts. Jamais très importants mais suffisants pour faire remonter le poids. Et je repartais ensuite dans la quête de ce poids idéal.
Il faut dire que mes références de beauté avaient toujours été plutôt du côté de Françoise Hardy que de Sophia Loren. J’aime la minceur. Elle me plaît et j’aime me sentir légère et mince.
Le fameux métabolisme de base
Ce que je n’avais pas compris c’est que le poids est intimement lié à l’énergie que nous dépensons, à notre activité physique. C’est en commençant mes cures de détoxination il y a plus de 10 ans, que j’ai compris 2 choses essentielles :
- l’importance du métabolisme de base. Cet indicateur des calories que nous brûlons au repos quand nous ne faisons rien. Le métabolisme de base diminue avec l’âge, c’est la raison pour laquelle si nous continuons à nous alimenter sans rien changer, nous prenons du poids. Et la sédentarité est un facteur aggravant dans cette prise de poids.
- l’inutilité du raisonnement à partir des calories d’un aliment car d’autres facteurs entrent en ligne de compte comme la chronobiologie corporelle et l’activité physique. Le corps a des besoins différents en fonction des moments de la journée. Le matin, par exemple, le corps a besoin de gras et de protéine comme starter. Par ailleurs, il assimile les aliments en fonction de la puissance de son métabolisme de base. Moi par exemple, j’ai un métabolisme de base qui tourne autour de 1570 calories. Ça veut dire que tout ce que je vais consommer au-dessus sera stocké.
La bonne nouvelle, c’est qu’on peut le stimuler et le faire redémarrer nôtre métabolisme de base grâce à l’activité physique. Oui, le sport aide à le booster et plus il est haut, plus nous brûlons des calories.
Plutôt que faire des régimes contraignants et frustrants, le sport permet de contrôler bien plus efficacement son poids. C’est la philosophie que j’ai adopté. Beaucoup de sport, une hygiène alimentaire assez stricte avec 20% d’écarts pour me faire plaisir. Et ça fonctionne assez bien. J’arrive au poids que je souhaite et je le stabilise sur l’année à +/- 2kg.
J’ai changé ma perception de la nourriture.
Les médecins nutritionnistes traditionnels raisonnent en calories et ils établissent des menus sur la base de ces fameuses calories. Cette méthode est en fait limitative et surtout elle ne permet pas de prendre conscience que la nourriture en fait est avant tout une source d’énergie. Or, quand j’écoute les gens parler de nourriture, j’entends la relation affective développée avec elle.
La nourriture est de l’énergie.
Du carburant pour notre organisme. Ce n’est pas un doudou pour gérer nos émotions quelles qu’elles soient. Et c’est là que réside, selon moi, le nœud du problème, dans ce rapport affectif avec les aliments qui les détournent de leur fonction première. On mange pour apporter à notre organisme l’énergie dont il a besoin pour fonctionner. D’où le fait par exemple de dîner très léger le soir et de prendre un copieux petit déjeuner salé le matin. Car le matin, l’organisme a besoin de gras et de protéines surtout pas de sucre pour éviter le pic d’insuline à 11H et la fringale qui va avec.
Si on mange pour combler un manque, une peur, de la tristesse, alors on se dirige automatiquement vers du sucre qui va nous apporter un réconfort momentané. La réaction chimique est simple. Quand on est terrassée par une émotion négative, le cerveau cherche à fabriquer du L-Tryptophane, un acide aminé qui se change en sérotonine car la sérotonine c’est un neurotransmetteur qui crée une sensation de bien-être.
La nourriture doudou enferme dans un cercle infernal où manger est déconnecté de la faim et de la satiété. C’est la porte ouverte aux excès en tous genres et au kilos qui se stockent surtout si à côté vous êtes sédentaires ou avez peu d’activité physique.
Comment je me suis réconciliée avec mon corps et mon poids ?
J’ai combiné plusieurs choses :
1/ Une hygiène alimentaire simple
Comme je ne cuisine pas et que je compte pas apprendre, j’ai une alimentation basée sur des légumes, des fruits, des céréales, des légumineuses, des œufs, du poisson, des viandes blanches, du fromage de chèvre et de brebis.
J’ai exclu toute la nourriture industrielles remplie de sucres ajoutés et de sel ainsi que les farines blanches et le sucre raffiné.
Je prends un petit déjeuner salé composé au choix de pain noir avec du fromage de chèvre ou de brebis pour remplacer le beurre ou bien ½ avocat, du pain noir et un œuf poché
Pour le déjeuner, j’aime prendre un plat végétarien généralement un mix de quinoa, céréales, légumineuses, légumes. Et quand j’ai envie de viandes ou de poissons je me laisse tenter.
Un dîner super léger composé de salades, œuf, avocat ou potages quand il fait froid.
Jamais de desserts, ni fruits ni gâteaux ni glaces ou sorbets. C’est l’une des seules restrictions vraiment importantes qu’il est important de suivre pour éviter de prendre du poids à partir de 45 ans.
Des écarts bien sûr …
Je m’accorde des écarts bien sûr. Difficile de résister à un bon verre de rosé bien frais ou à une coupe de champagne. Je ne peux pas me passer de mozzarella de buffle que je consomme régulièrement. Simplement quand je fais des excès je corrige le lendemain par du sport et une alimentation composée de légumes essentiellement.  Et ainsi rien ne se stocke dans mon corps. Et j’évite la prise de poids.
L’alcool oui mais pas tous les jours.
J’évite aussi de consommer de l’alcool tous les jours. Je laisse 3 à 4 jours de repos à mon métabolisme pour éliminer l’alcool pris avant de recommencer. Il y a pas de mal de sucre dans l’alcool et c’est bien de laisser le pancréas et le foie faire leur boulot d’élimination avant de les solliciter à nouveau.
Les fruits.
Les fruits, oui en dehors des repas et pas à la fin des repas car ils fermentent dans l’estomac en attendant que tout le bol alimentaire passe dans les intestins. Crus ou cuits selon vos préférences et si vous faites vous-même vos compotes d fruits, évitez de rajouter du sucre.
2/ Un jeûne intermittent hebdomadaire
Tous les dimanches soirs, je supprime le repas du soir pour laisser au repos mes intestins pendant 16h.
3/ Beaucoup de sport.
Quasiment 1H par jour et j’alterne le cardio training, le renforcement musculaire et le yoga.
4/ Un jeûne annuel.
Depuis 3 ans, j’ai pris l’habitude de prendre ce moment de jeûne pour mettre mon système digestif complètement au repos, régénérer mon corps en profondeur et surtout me sentir légère et toute propre. Même si le but du jeûne n’est pas de perdre du poids on en perd quand même et surtout on perd de la graisse viscérale, la graisse incrustée pas très saine pour notre organisme.
Résultats.
Aujourd’hui à 56 ans, j’ai mon poids de forme idéal. J’ai perdu du poids à la ménopause et non l’inverse, je suis plus mince qu’il ya 10 ans. Je le partage aujourd’hui avec vous, car vous êtes nombreuses à m’interroger sur la ménopause et la prise de poids qui vous angoisse. Si vous êtes disposées à faire les adaptations nécessaires dans votre alimentation, à renouer avec l’activité physique à un niveau de au moins 3 fois par semaine, à prendre l’habitude de détoxiquer votre organisme régulièrement avec la méthode de votre choix, alors il n’y a aucune raison de prendre du poids.
Je vous accompagne si vous en avez envie.
Si vous aussi, vous rencontrez des problèmes dans la gestion de votre poids, de votre stress, je vous propose un accompagnement personnalisé. Dans mes consultations, je définis avec vous le meilleur programme pour atteindre les objectifs que nous aurons déterminés ensemble tant en matière de poids que de soin de la peau, de son corps, de soi. Je vous aide à retrouver un cadre simple et agréable pour prendre soin de vous et vous réconcilier avec votre corps, votre poids, votre apparence. Pour prendre rendez-vous c’est iciÂ
7 Commentaires
Bonjour
dans votre programme je ne vois jamais de fruit ?
pourquoi ?
Bonjour, j’en consomme peu et surtout loin des repas ou alors en entrée. Je vais ajouter ce pont dans l’article. Merci de m’y avoir fait penser
Bonjour Natacha j adore vous lire je connais comme vous tout ce qu il faut faire mais… mais.. Voilà peut-être aurais je besoin d un soutien, je me suis souvent posée la question depuis que vous avez instauré cet heure libre en tête à tête mais j avoue 130 euros.. j hésite encore…
Pourquoi jamais de fruits ? C est un manque important pour l organisme, les dents etc…
Dans tous les cas merci, merci
Bonjour Sylvie, j’ai tout simplement oublié de les mentionner car j’en consomme peu et soit seul loin des repas soit en entrée au déjeuner.
bjr merci pour votre article.
alors aussi dans la 50 aine , je fait attention sauf que je ne boit pas du tout ou alors lors des rares repas en famille, et donc mon péché c’est les desserts, je n’arrive pas à finir le repas sans , bon le soir j’essaye avec un fromage de chèvre et mon carré de chocolat.
Par contre je vois que vous manger salé le matin avec œuf mais vous prenez aussi œuf le soir
je croyais qu’il y avait une quantité ?
bon et quoi d’autre manger le matin en salé ? car il y aurait que moi c’est brekfast tout les matins si c’est salé hi, hi, hi.
bon samedi cécile ou( la pivoine30 astagram )
Coucou Natacha
Aie aie aie les fameux kilos de la ménopause , moi je suis ans le même état d’esprit que toi mais je suis trop gourmande, et je n’ai jamais été obsédée par la minceur et les régimes et aujourd’hui je m’accepte telle que je suis, bien évidemment cela fluctue de 2/3 kilos et ceux du confinement sont difficiles à perdre 🙂
Bises
Coucou Caroline l’essentiel est de se sentir bien dans son corps. Tu es rayonnante avec ou sans les 2 kilos. C’est le plus important 😘