Bien-être

Lâcher prise …

20 juillet 2018

On l’entend partout et tout le temps, le LÂCHER PRISE est omniprésent dès qu’on évoque une approche spirituelle de l’existence à tel point qu’il en deviendrait presque un cliché du développement personnel. Cette expression fait partie, comme « zen » ou « estime de soi », de ces termes issus du vocabulaire spirituel ou psychothérapeutique qui se retrouvent mis à toutes les sauces.

Souvent associé à la relaxation, le lâcher prise est bien plus que se relaxer. C’est une approche souple de la vie qui demande du courage, de l’apprentissage et de la pratique. Elle invite à vivre pleinement chaque moment sans se raccrocher au passé ou aux réflexes connus, sans se crisper.

Le LÂCHER PRISE qu’est-ce que c’est ?

Le lâcher prise ne signifie pas laxisme ou abandon. Cela veut dire qu’on accepte de regarder une situation d’un autre point de vue en renonçant à tout contrôler, pour soi-même et pour les autres. Ce n’est pas se résigner mais plutôt être conscient de ses limites.

Nos soucis, nos obsessions et nos peurs peuvent rapidement prendre le dessus dans notre vie. Si nous les laissons s’installer, ils vont nous épuiser. Celles qui ont des exigences trop élevées sont vouées à connaître l’échec, puis la perte de confiance en soi qui finit immanquablement par prendre pied. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut plus rien faire. Il faut être, avant tout, vigilant et prendre conscience de la pression que l’on s’impose.

Vouloir avoir le contrôle sur tout, tout le temps, n’est pas une solution de long terme. C’est même un problème. Il est souvent lié à un emploi du temps surchargé et à l’impossibilité de faire confiance aux autres. Or pour arriver à faire confiance aux autres, il est capital de croire en soi. Le « lâcher prise » consiste à être capable de modifier son regard sur le monde, à s’ouvrir à l’imprévu sans devoir se battre sans cesse.

LÂCHER quoi au fait ?

Avant tout défaire les liens qui nous empêchent de nous sentir bien. Le lâcher prise nécessite donc de rompre ce nous maintient dans le stress permanent. Pour ce faire, il faut se préparer à faire le deuil de ces liens qui nous habitent depuis si longtemps … De tous ces liens comme nos croyances, nos habitudes de pensées et d’actions et aussi notre acharnement souvent inconscient à reproduire les choses par habitude. Le lâcher prise rime avec acceptation et pardon.

LÂCHER PRISE, relâcher nos tensions

Il nécessite de faire tomber les tensions qui encombrent notre mental, les souvenirs, les suppositions, les prédictions, les exagérations. Autant d’émotions qui brouillent notre vision de l’existence.

Il débute dans le corps car c’est avant tout une expérience physique de relâchement des tensions. Il existe de nombreuses techniques qui permettent le relâchement des tensions corps / esprit. Le yoga invite à cette expérience grâce à un travail de respiration, de prise de conscience des sensations tout comme la méditation, la marche silencieuse, … l’EFT (Emotional Freedom technique) qui libère le corps des charges émotionnelles négatives.

Il appartient à chacun de trouver où se situe son plaisir pour pouvoir se détendre en prenant du temps pour soi.

LÂCHER PRISE, reconnaître ce qui nous oppresse.

La compétition, la performance permanente, la connexion H24, la recherche de la toute puissance … Nous nous imposons des contraintes qui, pour beaucoup, n’en sont pas à l’origine. Nous attachons une bien trop grande importance au regard des autres et à ce qu’ils pensent de nous. Nous dépensons une énergie colossale à tenter d’être parfait, de coller le plus prêt possible à l’image de soi. Est-ce bien utile ? Apprendre à se connaître, à savoir qui on est, permet de donner moins d’importance à notre image. Car quand on se connaît, il n’est plus nécessaire ni vital de percevoir une image de soi dans le regard des autres.

LÂCHER PRISE, abandonner nos résistances, renoncer à la toute puissance.

Lâcher prise demande des efforts intérieurs, une véritable déprogrammation de tout ce qui nous a été enseigné à coups de « quand on veut, on peut… », de tous nos conditionnements les plus ancrés. Lâcher prise c’est vivre dans le présent en étant ouvert au changement, en choisissant l’amour versus la peur.

Certaines chaînes demanderont beaucoup d’efforts et de ténacité pour parvenir à être brisées. Souvent inconsciemment, nous insistons pour conserver ces liens.

Prenons quelques exemples.

  1. La culpabilité. Nous souffrons car nous pensons que nous aurions dû faire les choses différemment. Là nous partons du présupposé que nous avions le contrôle et que nous aurions pu éviter quelque chose ou le faire différemment. Là, non seulement, nous surestimons le contrôle que nous avions de la situation – pour autant que nous ayons eu le contrôle de quoique cela soit- mais nous oublions que la situation est passée et que nous ne pouvons pas revenir en arrière. Cette culpabilité revient donc à s’automutiler mentalement …
  2. L’autodénigrement. C’est le petit frère de la culpabilité. Il entretient l’idée que plus nous souffrons, plus nous accordons de valeur à la situation que nous regrettons et plus cela nous donne de l’importance.
  3. Le doute de soi. La difficulté à lâcher prise vient souvent du fait que nous nous mettons en doute. Lorsque nous accordons trop d’importance à ce que pensent les autres, nous abdiquons à exercer notre propre volonté et à vivre de façon authentique. L’estime de soi est clé pour réussir à lâcher prise.
  4. La honte. C’est un lien récurant. Il nous faut avant tout apprendre à le reconnaître, le comprendre, l’accepter pour pouvoir s’en défaire.

Apprendre le LÂCHER PRISE pour le pratiquer.

Ce n’est pas inné. On ne naît pas en sachant pratiquer le lâcher prise. On apprend à le faire. Ce n’est pas super facile, ça prend du temps, demande de la persévérance. Il faut accepter de passer par des moments douloureux pour arriver à prendre conscience de ses limites et les accepter, à rendre les armes, cesser de se battre de front, à faire coïncider le plus profond détachement avec le plus authentique sentiment de responsabilité envers soi-même et les autres … à agir dans le moment présent, à se sentir suffisamment en sécurité pour renoncer à la volonté de toute puissance.

Lâcher prise, c’est s’interroger à un moment ou à un autre sur sa spiritualité car si lâcher prise signifie s’abandonner, alors «à qui, à quoi puis-je m’abandonner ? »

Pour apprendre le lâcher prise, il existe de multiples chemins d’apprentissage. Il peut être utile et nécessaire d’être guidée et épaulée. Ll’enjeu est important : parvenir à davantage d’harmonie dans notre vie, se sentir centrée et en cohérence. Rester seule face à ce défit peut conduire à l’échec ou au découragement.

J’ai trouvé ma voie du lâcher prise dans le Yoga Kundalini que je pratique toujours avec la même enseignante qui est à la fois un passeur et un thérapeute. Je l’associe à la méditation pour me rapprocher de mon essence et au tapping (EFT) pour libérer les charges émotionnelles négatives et au cardio pour stimuler mon métabolisme et éliminer les toxines.

Essayer toutes les techniques et/ou méthodes qui vous attirent et concoctez-vous votre programme d’apprentissage du lâcher prise.

 

 

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